L’HÔTEL-DIEU, PAS SEULEMENT UNE AFFAIRE DE CHIFFRES

Le Devoir, mardi 22 septembre 1992-La Presse, samedi 26 septembre 1992

Je connais bien Montréal et son réseau hospitalier. Je suis natif de Montréal et j’y ai travaillé, à divers postes administratifs, dans les hôpitaux Notre-Dame, Maisonneu-Rosemont, Sacré-Coeur et Saint-Luc.

Je connais aussi l’ensemble du réseau ayant, entre autres postes, présidé la Conférence des hôpitaux de Montréal et siégé au Conseil d’administration du Conseil régional de la santé et des services sociaux du Montréal métropolitain, avant d’en devenir le directeur général, en 1977…

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L’ÉTHIQUE : DES CODES À LA RESPONSABILITÉ

Cet article est une réflexion que j’avoue préliminaire. La complexité, la densité et les ramifications du thème Éthique sont telles que je sens qu’il me faudrait y oeuvrer des années avant d’en être relativement satisfait.

Le lecteur comprendra, je l’espère, cette note liminaire comme étant un geste d’humilité devant l’ampleur de ce défi. Pour traiter des liens entre l’éthique et l’administration, je pose deux questions préalables et essentielles: Pourquoi parler d’éthique ? Qu’est-ce que l’éthique ?…

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LE CENTRE DE DÉVELOPPEMENT DE CADRES SUPÉRIEURS

Dans son plan de développement 1990-1994, l’ENAP se définit comme «un lieu d’échanges où s’associent les praticiens de niveau supérieur et les spécialistes de l’administration publique». La mise sur pied d’un Centre de développement des cadres supérieurs constitue le « pôle de leadership » de l’École en matière de perfectionnement.

Ce centre de développement vise à favoriser l’actualisation des connaissances et des habiletés professionnelles des cadres supérieurs en exercice dans l’administraiton publique en général…

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LE TALON D’ACHILLE DU DÉVELOPPEMENT : LA DÉFINITION DES BESOINS ET DES POTENTIELS

Toute organisation, quelle qu’elle soit, n’est ni un être en soi, ni un ensemble inanimé. C’est un assemblage social de personnes qui oeuvrent à réaliser un certain nombre d’objectifs (raison d’être et obligations), qui partagent un minimum de caractéristiques communes (culture organisationnelle) et qui remplissent des rôles complémentaires (fonction des individus).

Ce sont ces personnes elles-mêmes que doit viser et rejoindre tout projet de développment car seules les personnes sont réelles. Le reste de l’organisation est convention sociale, fiction juridique, ententres tacites ou explicites entre les personneselles-mêmes…

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DE LA PROVIDENCE À L’ÉTAT-PROVIDENCE

Mon titre se veut un rappel des changements considérables survenus dans la gouverne des établissements de santé au cours de la décennie soixante.  On a vécu alors le passage de la Charité à la Gestion. C’était un temps où l’avenir des établissemetns changeait de mains. Continuer la lecture de « DE LA PROVIDENCE À L’ÉTAT-PROVIDENCE »