LA TRANSPARENCE : UN PILIER DE LA CONFIANCE.

L’importance de la transparence

La confiance est le résultat d’un grand nombre d’éléments dans le comportement des personnes au sein d’une organisation ou entre des organisations. Un de ces éléments est la transparence entre elles.

L’absence de transparence peut prendre plusieurs formes, allant du silence à la dissimulation en passant par la langue de bois ou des mesures dilatoires. L’absence de transparence est créatrice d’ignorance. Pasteur a écrit sur ce point une expression fort juste : « Plus on est ignorant, moins
on s’en aperçoit »…

La transparence: un pilier de la confiance

GESTION ET PÉDAGOGIE : DES ALLIÉES À RÉCONCILIER.

En 1989, l’École nationale d’administration publique (ENAP) célébrait le 2oeanniversaire de sa fondation. En cette occasion et avec l’arrivée d’un
nouveau directeur général, M. Pierre De Celles, administrateur universitaire de carrière, l’École amorça une réflexion globale sur sa mission, ses priorités et ses stratégies d’action…

Cette opération aboutit à un plan de développement 1990-1994. Deux grandes préoccupations, deux défis majeurs en ressortent: «la volonté d’exercer, au Québec, un leadership reconnu par les acteurs stratégiques en ce domaine»; «la volonté, pour ce faire, de réaliser une intégration féconde des dimensions académiques et professionnelles de l’administration publique»…

F-GestionEtPédagogie-DesAlliésÀRéconcilier_AvenirV5N6JuilAout1992 (2)

Save

Save

POUVONS-NOUS ÊTRE DES DÉSENGAGÉS ?

L’engagement
L’engagement, nous dit Larousse, c’est le fait d’intervenir et de prendre parti dans les problèmes de l’époque. L’engagement n’est pas activisme, énervement, agitation. Être engagé n’est pas synonyme de révolutionnaire ou d’accusateur du « système». Être engagé, c’est plutôt accomplir une démarche positive, dynamique. «S’engager» ne signifie-t-il d’ailleurs pas «promettre»? L’engagement personnel est un geste concret et non une rêverie de dilettante ; c’est une action visible et non une chimère sentimentale. Être engagé, c’est se mettre au service d’une idée ou d’une cause, en payant de sa personne. Et cet engagement devient social lorsque la cause servie est une des préoccupations en cours dans la société. Telles sont, par exemple, la lutte à la pauvreté, les campagnes contre le chômage ou pour une habitation saine, les mouvements en faveur de l’éducation permanente et du recyclage ou encore les efforts organisés en faveur de
l’hygiène dans les secteurs défavorisés…

DESCHÊNES Jean-Claude, Pouvons-nous être des désengagés [p. interrog] – L’hôpital d’aujourd’hui, mars 1972, pp. 8-9

POUR DE BONS BUDGETS, D’ABORD DES PLANS

BUDGETOPHILE ET NON BUDGETOMANE
« Les techniques savantes de préparation des budgets ne suffisent pas à
annoncer de bonnes décisions et à éviter les mauvaises». Cette phrase ne vise pas à minimiser l’importance des budgets mais plutôt à illustrer qu’ils sont essentiellement des outils et non des fins. Il est évident, surtout depuis l’avènement de l’assurance-hospitalisation, que les hôpitaux ont intégré cet outil administratif dans leur fonctionnement. Et c’est un grand bien car le budget oblige à la réflexion et à l’analyse avant de procéder à l’action…

DESCHÊNES Jean-Claude, Pour de bons budgets, d’abord des plans – L’hôpital d’aujourd’hui, mars 1969, pp. 10-11

L’URGENCE, LE COEUR DU SYSTÈME DE SOINS

Sans prétendre à une définition exhaustive de l’urgence, on pourrait la décrire (dans le domaine des soins) comme toute situation de santé imprévue et requérant une intervention rapide pour éviter la détérioration de la santé ou la perte de la vie. On n’a qu’à visiter les services d’urgence des hôpitaux pour constater la fréquence de ces situations et l’ampleur des moyens consacrés à cette fin. Malgré l’envergure de l’organisation de tels services, il y subsiste de sérieuses lacunes et ni la population, ni les professionnels ni les établissements ne sont satisfaits de la présente situation. Aussi nous apparaît-il approprié d’examiner les principaux problèmes reliés aux urgences et d’entrevoir les améliorations prévisibles ou désirables…

DESCHÊNES Jean-Claude, L’urgence – le coeur du système de soins – L’hôpital d’aujourd’hui, mai 1971, pp. 10-12