JEAN-CLAUDE DESCHENES, MONSIEUR GOUVERNANCE N’EST PLUS.

Surnommé «monsieur Gouvernance», Jean-Claude Deschênes a laissé sa marque dans de nombreuses organisations, comme la Régie des rentes du Québec, la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) et le Centre hospitalier universitaire de Québec. Récemment, il a même tenu tête au ministre de la Santé en personne pour faire valoir ses convictions. Cet homme passionné et rigoureux s’est éteint le 26 septembre à l’âge de 79 ans.

« Il n’y avait personne d’aussi bon que lui dans le domaine de la gouvernance, estime Donald Riendeau, ami et collègue au sein de l’Institut de la confiance dans les organisations. Il avait du talent et une longue expérience dans des conseils d’administration. Il disait souvent avoir appris la gouvernance dès ses 18 ans, auprès des religieuses. Elles s’occupaient des établissements de santé et ils étaient très bien gérés. »…

Jean-Claude Deschenes, Monsieur Gouvernance, n’est plus.

DÉCÈS DE JEAN-CLAUDE DESCHÊNES

Lundi 26 septembre 2016, Jean-Claude Deschênes nous a quitté après une brève et fulgurante maladie. Homme de coeur et de réflexion, engagé dans l’action et la formation, il lègue au réseau de la santé, à ses usagers et à ses intervenants, via son site web, sa pensée et les réflexions qui l’ont nourri tout au long de son riche parcours professionnel. Son voeu le plus cher était de continuer, par-delà la mort, à oeuvrer au mieux-être collectif grâce à ses écrits.

Il laisse dans le deuil son épouse Gisèle Deneau, ses enfants Marie-Claude, François, Bruno et Pascal et leur mère Cécile Nadon, ses petits-enfants Laurence, Émilie, Mathieu, Geoffroy, Arnaud et Romane ainsi que sa soeur Suzanne et son frère Marcel. Neveux, nièces et amis se joignent à eux pour exprimer leur chagrin.

Les arbres et les nuages,                                          Les pierres et les fleurs,                                          Les libellules et les étoiles                                      Ont tous un temps, le leur.                                        Et ce temps leur est compté.                                      Il en a été de même pour moi.                                 J’ai été heureux mais je viens de quitter                Mon épouse, mes enfants, mes amis.                          À regret mais en sérénité.                                     Adieu à tous et chacun. Merci la vie »

Jean-Claude Deschênes

 

 

LE PRÉSIDENT DU C.A. DU CHUM DÉMISSIONNE

Refusant d’être la « marionnette » du ministre de la Santé, Gaétan Barrette, le président du conseil d’administration du CHUM, Jean-Claude Deschênes, claque la porte pour la deuxième fois en cinq mois. Dans une entrevue exclusive accordée au Devoir, il soutient que le ministre ne respecte pas les conditions qui avaient été fixées lors de son retour , en mars dernier, avec l’ex-p.d.g., Jacques Turgeon, qui s’est lui aussi éclipsé en douceur il y a quelques semaines.

Ingérence, demi-vérités, promesses non respectées. Malgré l’entente, survenue en mars dernier, avec le bureau du premier ministre Philippe Couillard, les choses ne s’améliorent pas au CHUM, déplore Jean-Claude Deschênes…

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GRÈVE OU SANTÉ ?

Notre société et ses gouvernants reconnaissent clairement le droit d’association et le protègent par des lois. En corollaire, dans le milieu du travail, le législateur reconnaît à la plupart des travailleurs le droit de se syndiquer et de négocier collectivement en vue de la détermination des conditions de travail. Plus encore, pour assurer le sérieux des négociations, le législateur a autorisé le recours à la grève ou à la contre-grève (lock-out) comme moyen de pression…

DESCHÊNES Jean-Claude, Grève ou santé [p interrog] – L’hôpital d’aujourd’hui, novembre 1969, pp. 10-11