Vu l’expansion et la complexité croissante de l’administration et des affaires sociales, la formation et le perfectionnement des cadres sont déjà reconnus par tous comme une nécessité vitale. Toutefois, plusieurs questions surgissent quant à la réalisation concrète des programmes. Quels sont les organismes habilités à participer à cette activité? Quelle est la part des établissements universitaires, collégiaux, gouvernementaux, hospitaliers, professionnels? À quel niveau des établissements accorder priorité ? Comment financer de telles activités ?…
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POUVONS-NOUS ÊTRE DES DÉSENGAGÉS ?
L’engagement
L’engagement, nous dit Larousse, c’est le fait d’intervenir et de prendre parti dans les problèmes de l’époque. L’engagement n’est pas activisme, énervement, agitation. Être engagé n’est pas synonyme de révolutionnaire ou d’accusateur du « système». Être engagé, c’est plutôt accomplir une démarche positive, dynamique. «S’engager» ne signifie-t-il d’ailleurs pas «promettre»? L’engagement personnel est un geste concret et non une rêverie de dilettante ; c’est une action visible et non une chimère sentimentale. Être engagé, c’est se mettre au service d’une idée ou d’une cause, en payant de sa personne. Et cet engagement devient social lorsque la cause servie est une des préoccupations en cours dans la société. Telles sont, par exemple, la lutte à la pauvreté, les campagnes contre le chômage ou pour une habitation saine, les mouvements en faveur de l’éducation permanente et du recyclage ou encore les efforts organisés en faveur de
l’hygiène dans les secteurs défavorisés…
POUR DE BONS BUDGETS, D’ABORD DES PLANS
BUDGETOPHILE ET NON BUDGETOMANE
« Les techniques savantes de préparation des budgets ne suffisent pas à
annoncer de bonnes décisions et à éviter les mauvaises». Cette phrase ne vise pas à minimiser l’importance des budgets mais plutôt à illustrer qu’ils sont essentiellement des outils et non des fins. Il est évident, surtout depuis l’avènement de l’assurance-hospitalisation, que les hôpitaux ont intégré cet outil administratif dans leur fonctionnement. Et c’est un grand bien car le budget oblige à la réflexion et à l’analyse avant de procéder à l’action…
PLAIDOYER POUR LA DÉCENTRALISATION
Il paraît s’éloigner de plus en plus le temps où les hospitaliers plaidaient la nécessité de l’autonomie des hôpitaux. On parle maintenant d’un service public, d’un réseau d’établissements, d’un système hospitalier provincial.
Des projets et des rumeurs qui persistent et des faits de plus en plus nombreux illustrent la tendance de Québec à centraliser l’administration des hôpitaux. On est déjà très loin de l’initial concept d’assurance. Ainsi, on avait déjà une centralisation (nécessaire) des négociations collectives. S’ajoutent maintenant les décisions exécutoires de Québec sur la rémunération individuelle des cadres, sur les autorisations d’achats, sur les permissions ou les refus d’embauchage individuel, sur la rénovation des installations, etc…
L’URGENCE, LE COEUR DU SYSTÈME DE SOINS
Sans prétendre à une définition exhaustive de l’urgence, on pourrait la décrire (dans le domaine des soins) comme toute situation de santé imprévue et requérant une intervention rapide pour éviter la détérioration de la santé ou la perte de la vie. On n’a qu’à visiter les services d’urgence des hôpitaux pour constater la fréquence de ces situations et l’ampleur des moyens consacrés à cette fin. Malgré l’envergure de l’organisation de tels services, il y subsiste de sérieuses lacunes et ni la population, ni les professionnels ni les établissements ne sont satisfaits de la présente situation. Aussi nous apparaît-il approprié d’examiner les principaux problèmes reliés aux urgences et d’entrevoir les améliorations prévisibles ou désirables…